L’approche centrée compétences s’appuie sur le modèle de Bruges conceptualisé par Luc Isebaert et Marie-Christine Cabié.

Modèle  qui prend naissance dans la pensée du constructivisme social avec l’idée que la réalité n’existe pas, que seul le langage définit ce que nous savons.

..... Il construit notre réalité....

 

C’est ainsi qu’il parait essentiel de soigner le récit des personnes et leur redonner des outils de choix au-delà d’une lecture unique et aliénante du monde.

Il s’agit de passer du langage des problèmes à celui des solutions.

De construire une histoire de compétences, et de mettre en route un processus de réussites.

Tout ceci en  posant le postulat que les personnes ont les ressources pour changer (Erickson) et que nos aptitudes sont encore plus grandes que ce que l’on veut améliorer.

 

 

Ce modèle induit une position éthique très forte, où le patient est rendu expert de sa thérapie. Le résultat est une forme de thérapie stimulante pour le patient, confortable pour le thérapeute, et qui mène en général à des résultats rapides et durables. 

 

Plus qu’une méthode qui donne des outils très concrets et adaptables, la thérapie brève centrée sur les solutions ou sur les compétences  est également une manière d’être en relation avec les personnes que l’on accompagne.

Nous savons aujourd’hui, combien les attitudes, les hypothèses, les mots, les phrases que nous choisissons pour questionner le client, ont un réel impact sur l’ouverture vers la résolution du problème, vers des solutions possibles.

Les questionnements sur les moments d’exceptions, les projections dans un futur où le problème est résolu, l’utilisation des échelles, créent de l’espoir, et ouvrent à la possibilité de créativité face à la situation. Ainsi, la personne retrouve un chemin d’accès à des ressources déjà présentes en elle, et la possibilité d’accéder au changement.

                                                                            (Cercle de compétences, Association de formation )